Ghadir Khum

ghadir khum

Tous les 8 Dhil Hijja de l'année, les Chiites Rafidiths ont une fête qu'ils appellent "Aid al-Ghadir". Pour eux, c'est une fête supérieure à "l'Aid al-Adha" et "l'Aid al-Fitr". Ils prétendent que c'est le jour où le Prophète aurait désigné 'Ali comme successeur après sa mort et c'est le jour où les musulmans, plus de 100 mille selon eux, lui auraient donné allégeance.

Bizarrement, après la mort du Prophète, les Compagnons ne font pas allégeance à Ali, mais à Abu Bakr. Déroutés, les Chiites en concluent que tous ceux qui ont reconnu Abu Bakr comme calife ont donc apostasié.


I. Le Prophète a-t-il réellement désigné Ali comme successeur à Ghadir Khum ?

Pour commencer, il est impossible de comprendre ce qui s'est passé sans mentionner le contexte des faits. En effet, si nous n'étudions pas les circonstances qui entourent les paroles du Prophète et les versets du Coran, cela nous amènerait à une mauvaise interprétations des évènements.

Ghadir Khum est l'évènement capital du crédo Chiite. S'il est réfuté, le dogme entier est invalide, de la même manière que sans la crucifixion de Jésus, le christianisme n'aurait pas existé.

Un groupe de soldats a sévèrement critiqué Ali Ibn Abu Talib au sujet d'un butin et de sa gestion. Cela est parvenu aux oreilles du Prophète qui a déclaré ce qui est rapporté dans les hadiths de Ghadir Khum :

Zaid b. Arqam rapporte : (...) Un jour, le Messager d'Allah se leva pour donner un sermon à un point d'eau connu sous le nom de Khumm situé entre La Mecque et Médine. Il loua Allah, exalté soit-il, et nous a dit : Ô gens, je suis qu'un être humain. Je suis sur le point d'être rappelé (l'ange de la mort) et de répondre [à ce rappel] mais je laisse parmi vous deux choses importantes : la première c'est le Livre d'Allah dans laquelle il y a guidance et lumière. La seconde c'est les membres de ma famille, je vous rappelle (vos devoirs) envers les membres de ma famille. (...) [Sahih Muslim]

Zaid b. Arqam rapporte : (...) Oui nous étions à Al-Juhfa (Khumm) et le Prophète est venu vers nous, tenant les mains d'Ali et il a dit : Ô gens! N'ai-je pas plus de droit sur les croyants que ce qu'ils ont sur eux-mêmes ? Ils ont dit : Oui. Puis le Prophète a dit : "Man mawlaah kuntu Fa Ali mawlaah. (A quiconque je suis maula, Ali est son maula)" [Musnad Ahmad]

Les Chiites ont l'habitude d'utiliser ce hadith pour prouver que le Prophète a désigné Ali comme son successeur. Ils disent que le mot Mawla veut dire "Wali", ce qui signifie "le Maître".

En arabe, le mot "Mawla" a beaucoup de significations dans le Coran et les hadiths : un seigneur, un propriétaire, un maître, un bienfaiteur, un libérateur d'esclave, un partisan, un ami proche, un Disciple, un voisin, un Cousin (fils de l'oncle paternel), un allié, un beau-frère, un esclave, un esclave affranchi, une personne à qui on a fait une faveur...

Dans le contexte du hadith de Ghadir Khum, le mot Mawla signifie « une personne avec qui on a des liens d'amitié, de fraternité et d'amour » en Islam.

Aujourd´hui donc, on n´acceptera de rançon ni de vous ni de ceux qui ont mécru. Votre asile est le Feu: c´est lui qui est votre compagnon inséparable. (An-Nāru Hiya Mawlākum) Coran 57.15

Le Feu signifie-t-il Calife dans ce verset ? Non. Le feu ci-dessus est dénommé Mawla aux mécréants à cause de leur extrême proximité à lui, et c'est cette définition de Mawla qui est visé au Hadith de Ghadir Khumm (c'est à dire extrême proximité du Prophète et Ali). En effet, le mot « Mawla » vient de « Wilayah » et non « Walayah ». Wilayah fait référence à l'amour et Nusrah (aide et assistance), et ne doit pas être confondue avec Walayah, qui se réfère à la direction.

C´est qu´Allah est vraiment le Protecteur de ceux qui ont cru; tandis que les mécréants n´ont pas de protecteur. (Dhālika Bi'anna Allāha Mawlá Al-Ladhīna 'Āmanū Wa 'Anna Al-Kāfirīna Lā Mawlá Lahum) Coran 47.11

Le mot Mawla ici, signifie Protecteur et non pas Calife.

A tous Nous avons désigné des héritiers pour ce que leur laissent leurs père et mère, leurs proches parents. (Wa Likullin Ja`alnā Mawāliya Mimmā Taraka Al-Wālidāni Wa Al-'Aqrabūna) Coran 4.33

Mais si vous ne connaissez pas leurs pères, alors considérez-les comme vos frères en religion ou vos alliés. (Fa'in Lam Ta`lamū 'Ābā'ahum Fa'ikhwānukum Fī Ad-Dīni Wa Mawālīkum) Coran 33.5

Le jour où un allié ne sera d´aucune utilité à un [autre] allié; (Yawma Lā YughMawláan `An Mawláan Shay'āan) Coran 44.41

Dans ces versets, le mot Mawla signifie, héritier, allié, et non pas Calife.

De plus, le Prophète a dit qu'Ali est Mawla sur le champ, et non pas « après lui. » Si le mot Mawla aurait signifié Maître, les musulmans ne peuvent pas avoir deux Maîtres à la fois. Donc le mot Mawla dans le hadith de Ghadir Khumm signifie qu'il faut aimer 'Ali et être proche de lui comme on l'est avec le Prophète.

Par conséquent, aucun Compagnon n'a interprété la parole du Prophète comme la désignation d'un successeur. Il aurait suffit au Prophète de dire " Ali est mon successeur et le Calife des musulmans après ma mort ", cela aurait enlevé toute ambiguïté, mais il ne l'a pas dit.

II. Le contexte de la Parole du Prophète

L'intention du Prophète n'était pas du tout de nominer 'Ali comme calife mais simplement de le défendre contre les critiques qu'un groupe proféraient à son encontre.

Buraida rapporte : Le prophète envoya Ali (au Yémen) rejoindre Khalid afin d'apporter les Khumus (du butin) et je haïssais Ali, et Ali avait pris un bain (après un acte sexuel avec une esclave des Khumus). Je dis à Khalid, 'Ne vois tu pas ceci (c.à.d. Ali) ?' Lorsque nous rejoignîmes le Prophète je lui fis part de cette histoire. Il répondit, 'Ô Buraida! Est ce que tu hais Ali ?' Je répondis que oui. Il dit alors 'Est ce que tu le hais, car il mérite bien plus que cela des Khumlus’. (Sahih Bukhari 59.637)

Dans d'autres récits (al-Tirmithi et Ahmed), en plus de ce qui précède, le Prophète a dit : "O Buraida man kuntu mawlah fa Ali mawlah"

Ibn Kathir rapporte que des gens dans l'armée ont commencé à critiquer Ali car il les a empêchés de monter sur les chameaux et leur a ordonné de retirer leurs nouveaux vêtements qu'ils venaient d'acquérir (du butin).

C'est pourquoi, après que le Prophète eut terminé son Hajj, et pendant le retour vers Médine, il s'est arrêté pour expliquer aux gens comment il considérait Ali, ses qualités, et la proximité qu'il a avec lui. Il a fait cela afin de retirer les rancoeurs de certaines personnes à l'encontre d'Ali.

C'est la raison pour laquelle le Prophète n'en a pas parlé lors du Hajj à la Mecque, car ce problème ne concernait que les habitants de Médine, en particulier le groupe qui a accompagné 'Ali au Yémen.

De plus, pour effectuer son discours, le Prophète est monté sur une chaire formée de selles de chevaux. Ce qui nous prouve que cela devait être un discours très urgent, mais n'ayant pas l'aspect solennel d'une succession.

III. Les pèlerins présents à Ghadir Khum s'élevaient-il à 100 mille comme le rapportent les Chiites ?

Les Chiites Rafidiths prétendent que le Prophète a fait sa déclaration à Ghadir Khum devant "le plus grand rassemblement de l'islam" et ils en estiment le nombre entre 100 000 et 120 000 pèlerins.

Ghadir Khum est situé à 250 km au Nord de la Mecque. Le Prophète s'y est arrêté comme étape dans son chemin de retour vers Médine, après avoir achevé son pèlerinage.

Lors de son Hajj, le Prophète a donné son plus important discours, "le Sermon d'Adieu" sur le Mont Arafat. Le Prophète avait terminé son discours par ces mots : "Ai-je bien transmis le message ?" Et la foule a répondu : "Nous certifions que tu nous a communiqué ton message, que tu as accompli ta mission et que tu nous as prodigué tes conseils." Enfin, c'est à ce moment que ce verset fut descendu : "Aujourd'hui, j'ai rendu votre religion parfaite ; j'ai parachevé ma grâce sur vous et j'agrée l'Islam comme étant votre religion" (Coran 5.3)

C'est à ce moment là qu'il y a eut "le plus grand rassemblement de pèlerins" et non pas sur le chemin du retour à Ghadir Khumm, où seulement ceux qui habitaient au nord étaient présents.

En d'autres termes, les habitants de la Mecque sont restés à la Mecque, ceux de Taïf et du Yémen se sont dirigés vers le Sud.

De plus, dans son sermon d'adieu, le Prophète a dit : "Que ceux qui sont ici présents transmettent ce message aux absents, ils le comprendront peut être mieux que ceux qui l'auront écouté." Ce qui montre qu'après le Hajj, la foule va se disperser et rentrer chez elle.

Donc pourquoi le Prophète n'a-t-il pas désigné 'Ali le jour sacré de 'Arafat ?

"Ô Musulmans ! Ecoutez et obéissez même si vous êtes gouvernés par un esclave noir mutilé, tant qu'il vous gouverne en se conforment au Livre d'Allah le Très Haut."

Cette parole montre que le Prophète n'a pas désigné 'Ali, et que même un esclave noir peut devenir Calife.

"Aujourd'hui, j'ai rendu votre religion parfaite" Coran 5.3

Dieu a rendu parfaite la religion sur le Mont Arafat, avant Ghadir Khum. Donc un évènement majeur tel l'annonce d'un successeur n'a pas pu se produire après la descente de ce verset.

 

IV. Un verset du Coran sur la désignation de 'Ali ?

Ô Messager, transmets ce qui t´a été descendu de la part de ton Seigneur. Si tu ne le faisais pas, alors tu n´aurais pas communiqué Son message. Et Allah te protégera des gens. Certes, Allah ne guide pas les gens mécréants. Coran 5.67

L'un des arguments maintes fois répétés des Chiites, est que ce verset aurait été révélé en ce qui concerne la nomination d'Ali comme calife. En d'autres termes, les Chiites disent que Dieu a demandé au Prophète de ne pas s'inquiéter de la réaction des Compagnons concernant la désignation d'Ali et au cas où ces derniers se retournent contre lui, alors Allah le protégera.

Comme à son habitude, la secte Chiite n'a aucun scrupule à se servir des versets du Coran pour leur manipulation. Le contexte de ce verset est lié aux Gens du Livre (Juifs et Chrétiens) et n'est nullement une désignation d'Ali devant les compagnons. Il suffit de lire les versets qui précèdent et ceux qui suivent pour le comprendre :

5.65 Si les gens du Livre avaient la foi et la piété, Nous leur aurions certainement effacé leurs méfaits et les aurions certainement introduits dans les Jardins du délice.

5.66 S´ils avaient appliqué la Thora et l´Evangile et ce qui est descendu sur eux de la part de leur Seigneur, ils auraient certainement joui de ce qui est au-dessus d´eux et de ce qui est sous leurs pieds. Il y a parmi eux un groupe qui agit avec droiture; mais pour beaucoup d´entre eux, comme est mauvais ce qu´ils font!

5.67 Ô Messager, transmets ce qui t´a été descendu de la part de ton Seigneur. Si tu ne le faisais pas, alors tu n´aurais pas communiqué Son message. Et Allah te protégera des gens. Certes, Allah ne guide pas les gens mécréants.

5.68 Dis: "ô gens du Livre, vous ne tenez sur rien, tant que vous ne vous conformez pas à la Thora et à l´Evangile et à ce qui vous a été descendu de la part de votre Seigneur." Et certes, ce qui t´a été descendu de la part de ton Seigneur va accroître beaucoup d´entre eux en rébellion et en mécréance. Ne te tourmente donc pas pour les gens mécréants.

V. La Parabole avec Moïse et Aaron :

Les Chiites ont souvent tendance à citer notre hadith qui suit pour affirmer qu'Ali est le successeur du Prophète :

Ali avait participé à toutes les expéditions au côté du Prophète, excepté celle de Tabûk car Muhammed l'avait nommé responsable de Médine en son absence : Ali ayant protesté après que les hypocrites ont répandu la rumeur selon laquelle il ne voulait que se débarrasser de lui en le laissant à l'arrière.

Ali lui dit : "Veux tu me laisser parmi les femmes et les enfants ?" Le Prophète lui a alors répondu : "N'es-tu pas satisfait d'être envers moi ce que Aaron était pour Moïse, excepté qu'il n'y aura pas de Prophète après moi ?" (Sahih Bukhari)

Les Chiites pensent que ce hadith est assez dissuasif pour prouver qu'Ali est le Successeur du Prophète.

Pourtant Aaron est mort avant Moise, et ce dernier désigna comme successeur Josué, qui n'était pas du tout de sa famille. De plus, Aaron et sa descendance ne furent que des guides spirituels, des religieux ; la loi de Moïse a interdit, en effet, à Aaron et à tous ces fils d'exercer le poste de Chef d'Etat. Donc affirmer, que le successeur de Muhammed doit obligatoirement être un membre des Ahlul-Bayt (famille du Prophète) est complètement faux.

Ce que le Prophète a voulu dire ici, c'est que parmi toute sa famille, personne ne l'a autant aidé et assisté que 'Ali, de la même manière que personne n'a autant aidé et assisté Moise parmi sa famille que Aaron.

Lorsque Moïse monta sur le Mont Tor pour recevoir les commandements, il désigna son frère Aaron comme responsable en son absence. C'est à cet instant passé que le Prophète pensait et qu'il a lié à l'instant présent en demandant à 'Ali de rester à Médine.

Et Moïse dit a Aaron son frère: "Remplace-moi auprès de mon peuple, et agis en bien, et ne suis pas le sentier des corrupteurs". (Coran 7.142)

VI. Ali n'ose pas demander le nom du successeur du Prophète

Abdallah ibn Abbas rapporte : Ali sortit de la maison du Messager d'Allah au cours sa maladie qui a précédée sa mort. Les gens lui dirent : "Ô Abou Hasan ! Comment va ce matin le Messager d'Allah ?" Il répondit : "Il a récupéré des forces, par la grâce d'Allah."

Abbas le prit alors par la main et lui dit : "Dans trois jours, tu seras, par Allah, gouverné (par quelqu'un d'autre). Et par Allah, je sens que l'apôtre de Dieu va mourir de cette maladie là, car je sais reconnaître les visages de la progéniture Abdul Muttalib au moment de leur mort. Donc allons voir le Messager d'Allah et demandons lui qui doit prendre le Califat. S'il doit nous revenir alors nous le saurons, et s'il doit revenir à quelqu'un d'autre, nous lui demanderons de faire des recommandations auprès du nouveau dirigeant à notre égard."

Ali répondit : "Par Allah, si nous le lui demandons (le Califat) et qu'il nous le refuse, plus personne ne nous le donnera par la suite. Par Allah, je ne questionnerai pas le Messager d'Allah sur ce sujet." (Sahih Bukhari)

Ce hadith est la preuve que 'Ali ne se considérait pas du tout comme le successeur du Prophète et qu'il n'a pas été désigné à ce poste lors du discours de Ghadir Khum.

VII. Pour motiver les adeptes de la secte, les Chiites ont inventé des hadiths extravagants sur les vertus du jour de Ghadir Khum :

Selon les Chiites, chaque Prophète célébrait d'avance le jour où 'Ali fut désigné successeur.

Jafar As-Saddeq rapporte : « C'est le plus grand Eid d'Allah et chaque Prophète, nommé par Allah, célébrait ce jour comme un Eid et connaissait le caractère sacré de cette journée. » (Wassaïl ash-Shi'a, volume 5, page 224, hadith 1)

Selon les Chiites, accepter de reconnaître la valeur exceptionnelle de ce jour permet d'obtenir une récompense inimaginable

Jafar As-Saddeq rapporte : « Je jure par Allah que si les gens connaissaient la vraie grandeur de ce jour, les Anges auraient serré leurs mains dix fois chaque jour…et Allah aurait accordé à la personne qui reconnaît (la grandeur de ce jour) de telles récompenses qu'il n'est pas possible de les énumérer. » (Misbahoul Moutahajjid, page 737)

Comparaison de la Fête Chiite par rapport aux Fêtes Islamiques

Jafar As-Saddeq rapporte : « Le Jour de Ghadir, comparé (aux Eids) de al-Fitr, al-Adha et du jour de Djoumouah, est semblable à la lune par rapport aux autres planètes. » (Iqbal de Sayyid Ibn Tawous, page 466)

Selon les Chiites, la bonne action en ce jour équivaut à 80 mois d'actions (imitation de Laylat Qadri)

Jafar As-Saddeq rapporte : « La valeur des (bonnes) actions accomplies en ce jour (le 18 Zilhajj) est équivalente à 80 mois (de bonnes actions) » (Wassaïl ash-Shi'a, volume 7, page 325, hadith 6)

Selon les Chiites, jeûner ce jour équivaudrait à avoir jeûné des millions d'années

Jafar As-Saddeq rapporte : « Jeûner le jour de Ghadir équivaut à jeûner pendant la durée (de l'existence) du monde entier - ce qui veut dire que si une personne pouvait avoir une vie aussi longue que l'entière existence du monde et qu'elle jeûnait pendant tout ce temps, la récompense de ces jeûnes serait équivalente au jeûne (du seul jour de Ghadir). » (Wassaïl ash-Shi'a, volume 7, page 324, hadith 4)

La récompense de visiter la tombe d'Ali le jour de Ghadir Khum, selon la secte

D'après le hadith rapporté par Abi Nasr Al-Bizanti, l'Imam Al-Ridha (s) déclara : « Ô Ibn Abi Nasr ! où que tu te trouves le Jour Béni de Ghadir, entreprends de te rendre en hommage auprès de la sépulture de Amir Al-Mu'minin (Ali). En ce Jour Béni, Dieu pardonne les actes coupables qu'auraient commis tout Musulman et toute Musulmane lors d'une période de soixante années de vie ; Dieu épargne du Châtiment du Feu le double du nombre de personnes qu'Il aurait libérées durant tout le Mois de Ramadhan ou durant la Nuit du Destin Laylat Al-Qadr ou durant la Nuit de fin de Jeûne du Mois de Ramadhan Laylat Al-Fitr. En ce Jour Béni, l'aumône d'un Dirham faite à un nécessiteux est récompensée auprès de Dieu de la même valeur qu'une aumône de mille Dirhams faite à l'un de nos frères nécessiteux ayant reconnu le mérite de Amir Al-Mu'minin (Ali). En ce Jour Béni, offre des cadeaux à tes frères en Religion, rends gai(e) le Croyant et la Croyante. Par Dieu ! Si les gens connaissaient le réel mérite attaché à ce Jour Béni, les Anges les honoreraient dix fois par jour ». (Hayat al-qulub, Majlisi)

 

Conclusion

Les Chiites cherchent absolument à prouver que le Prophète a désigné 'Ali comme successeur, alors qu'en réalité, il ne s'agissait que de défendre 'Ali contre les critiques d'un groupe de médinois qui l'avait accompagné lors de l'expédition au Yémen, et qui se sont sentis lésés concernant la gestion du butin.

Les Chiites étaient ils présents à Ghadir Khum pour prétendre avoir mieux compris que les compagnons le discours du Prophète ?

Si 'Ali aurait été désigné Imam des musulmans, pourquoi aurai-t-il fait serment d'allégeance aux califes Abu Bakr, 'Omar, 'Uthman ? Pourquoi le Prophète a t-il appelé Abu Bakr au lieu d'Ali pour diriger la prière des musulmans juste avant sa mort ?

Les notables de Quraysh ont à maintes reprises proposé à Muhammed de stopper sa mission de Prophète en échange d'innombrables richesses, et celui ci leur a répondu : « Je jure par Dieu que même s'ils mettaient le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche afin que je renonce à cette religion, je n'y renoncerais jamais, jusqu’à ce que Dieu la fasse triompher ou que j'y perde la vie... »

Pourquoi 'Ali aurait-il renoncé à son droit divin au Califat comme le prétendent les Chiites, alors que le Prophète ne renonce jamais à sa mission divine ?

Qu'a dit 'Ali après le meurtre de Uthman, lorsqu'on lui proposa le Califat ? Il dit : "Laissez moi et cherchez quelqu'un d'autre !" ou encore "Je suis meilleur en tant que conseiller que chef." (Nahjul Balagha) Il n'accepta ce poste que sous la pression et aurait préféré ne pas en avoir la responsabilité.

Conclusion : Le dogme de Ghadir Khumm n'est qu'une énorme supercherie.

Allah est le Plus savant !

 


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