Le Shah d'Iran et l'Ayatulah Khomeyni

"Si radicalement opposés et pourtant si proches l'un de l'autre."

Mohammad Reza Pahlavi entend rattacher son action à Cyrus, le fondateur de l'Empire Perse, à Darius l'unificateur, et aux rois sassanides, ces bâtisseurs dont la religion officielle fut le zoroastrisme.

Le Shah d'Iran souhaitait faire revivre la « Grande Civilisation Perse » qui s'était écroulée lors du Califat d'Omar ibn Khattab.

Rouhollah Mousavi Khomeini entend rattacher son action à la dynastie Safavide qui régna sur l'Iran entre 1501 et 1736. Cette dynastie avait imposé le Chiisme Duodécimain comme religion officielle.

Frustrée par la domination arabo-musulmane, cette dynastie voulait se distinguer de ces voisins en adoptant sa propre vision de l'Islam.
Le Shah est convaincu que son pays peut accéder au peloton de tête des nations développées. Il entreprend une révolution économique brutale et occidentalise sa société.
Quant à Khomeiny, il ne craint pas d'affirmer que son gouvernement est supérieur « à tous, même à ceux de l'aube de l'Islam ».
En 1967, le Shah s'intronise comme successeur de Cyrus (fondateur de l'Empire Perse) et se proclame « le Roi des Rois. »


Khomeiny se considère comme un descendant du Prophète et le Vicaire sur terre de l'Imam Caché. Il est le guide suprême du peuple.


Le Shah d'Iran installa un culte de sa personnalité. Son portrait était partout. Sa majesté et la famille royale devaient être glorifiées à chaque occasion.
Un culte de la personnalité est consacré à Khomeyni. Son portrait est affiché partout, que se soit dans les lieux publics, les bureaux, les écoles, et même dans les mosquées.
Il exerce une lourde censure sur les médias publics, la torture, des emprisonnements massifs et l'exécution des dissidents.
Tous ceux qui ne sont pas d'accord avec lui, sont déclarés « Munafiqines (hypocrites) qui luttent contre Dieu. » En 1988, il ordonna l'exécution de 30 000 prisonniers politiques en l'espace de trois mois.
La « Savak », la police secrète du Shah d'Iran, était chargée de controler l'opposition politique, organiser la repression et tyraniser le peuple.

Après la révolution, Khomeiny demanda aux agents de la Savak de se présenter pour bénéficier de "la justice islamique" et "être libérés" si innocents. Sur cette affirmation, un grand nombre de savakis se sont rendus et ont été exécutés.
Khomeiny crée en 1979 les « Bassidjis », une branche des gardiens de la révolution. Ils ne portent pas d'uniforme militaire mais évoluent en civil.

Ils sont chargés de réprimer les éléments corrompus et jugés contre-révolutionnaires tels les manifestations de 2009 concernant la réélection forcée du président Ahmadinejad, imposée par l'Ayatullah Khamenei.
Le Shah meurt d'un cancer en 1979 et se fait enterré dans la mosquée Rifai du Caire, grâce à son ami, le président égyptien Sadate, qui le rejoindra dans l'au-delà, deux ans plus tard.
Khomeiny meurt d'une hémorragie interne en 1989 et se fait enterré au grand cimetière de Téhéran. Ses amis édifient sur lui un mausolée et une mosquée pour en faire l'attraction touristique principale de la capitale.

Le drapeau d'Iran

Après sa révolution chiite, Khomeiny ordonna le changement du drapeau national. Il remplaça « le lion solaire » (symbole du zoroastrisme) par une calligraphie du mot « Allah ».

Cependant, il fut très vite découvert que le nouvel emblème iranien est une inspiration du « khanda », le symbole religieux des sikhs. Khomeiny a peut être voulu rappeler qu'il était d'origine indienne.

 

L'impôt religieux

Les Chiites payent à leur gourou un impôt religieux appelé le Khums qui représente un cinquième de leur revenus. Les Ayatollahs ont également pris le contrôle de l'économie iranienne après la révolution et sont devenus millionnaires et même pour certains milliardaires.

Khomeini prétendait être un descendant du Prophète et le représentant de l'imam Mahdi caché, et donc c'est lui le responsable de la collecte de la taxe.

Les disciples des rabbins demandèrent à Jésus : Est-il permis, ou non, de payer le tribut à César? Jésus, connaissant leur méchanceté, répondit : Pourquoi me tentez-vous, hypocrites ? Montrez-moi la monnaie avec laquelle on paie le tribut. Et ils lui présentèrent un denier. Il leur demanda : De qui sont cette effigie et cette inscription ? De César, lui répondirent-ils. Alors il leur dit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. (Matthieu 22.15)

Les billets iraniens sont à l'effigie de leur chef Khomeini, le César des Chiites.

 

L'Affaire Rushdi

En 1989, Khomeini, ordonne une condamnation à mort de l'écrivain Salman Rushdie à travers une fatwa qui accuse celui-ci de « blasphème » contre le prophète de l'islam Muhammed. Les Versets sataniques, le roman de Rushdie, contient des passages qui impliquent que certains versets du Coran n'ont pas été dictés par Dieu mais par Satan, exploitant une ancienne tradition coranique. L'ayatollah Khomeini considère cela comme un blasphème envers l'islam et Muhammed.

Pour les musulmans naïfs, Khomeini est apparu comme un défenseur de l'Islam et du Prophète. Pour d'autres, "ceux qui réfléchissent", la fatwa de Khomeini a produit l'effet contraire escompté et elle est d'une totale hypocrisie :

1. Ce n'est pas la première fois que des livres anti-islamiques sont écrits. Le livre de Rushdi n'en était qu'un parmi tant d'autre, qui n'aurait pas été si largement diffusé, sans la fatwa de khomeini. Ce dernier lui a fait une publicité gratuite mondiale et son livre fut un bestseller. Les gens se sont dit : "Qu'est ce que cet écrivain a bien pu écrire pour que sa tête soit mise à prix par le guide suprême iranien, à hauteur de 20 000 $ ?"

2. Les sources qu'a utilisé Salman Rushdi pour argumenter sur ces versets sataniques sont les même que celles utilisées par Khomeini et ses amis Ayatollah pour leur propagande chiites lorsqu'ils discréditent les Epouses du Prophètes et les Compagnons. Les deux utilisent comme sources Tabari, dont beaucoup d'histoires ne se basent sur aucun fait historique avéré. Donc Khomeini reprochent à Rushdi ce qu'il pratique lui même, à la différence que lui discrédite les proches du Prophète alors que Rushdi discrédite le Prophète directement. Pourtant Muhammed enseigne au sujet de ces proches que : "Celui qui les aime, c'est pour moi qu'il les aime, celui qui les déteste, c'est pour moi qu'il déteste." (Tirmidhi)

Khomeini s'est comporté à l'égard de Rushdi comme les Rabbins se comportaient à l'époque de Jésus :

On vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’oeil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton oeil ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton oeil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’oeil de ton frère. (Matthieu 7.3)

 

La Fatwa de Khomeyni

Maryam Khatoon Molkara tient son passport à l'époque où elle était encore un homme. Il se nommait Fereydoon Molkara. Il a écrit à Khomeini lui demandant un décret religieux sur son problème sexuel. Il obtient la fatwa de l'imam lui autorisant de changer de sexe et devint le 1er transsexuel chiite. Il partit se faire opérer en Thailande et revint en Iran où elle tient actuellement un centre d'aide pour transsexuels.

C'est à ce moment que Ayatu-Lah Khomeyni est apparu clairement comme Ayat-Iblis, car il a appliqué le commandement du diable : "Je leur commanderai, et ils altéreront la création d´Allah." Coran 4.119

 

Les funérailles de Khomeini

C'est la photo des funérailles de Khomeyni interdite en Iran.
La dépouille de Khomeyni exposée, son linceul arraché par la foule en transe devant le corps inerte de leur idole. La sauvagerie des adeptes de la secte est à l'image de leur instructeur. Selon des témoins, le corps de Khomeiny tomba à terre et fut piétinné par la foule.

 

Le Mausolée de Khomeini

Voici le mausolée de Khomeyni à Téhéran. Lui qui souhaitait être enterré modestement, se voit être utilisée par ses coreligionnaires comme une attraction touristique pour attirer les dons des fidèles.

"Ô vous qui croyez! Beaucoup de rabbins et de moines dévorent, les biens des gens illégalement et [leur] obstruent le sentier d´Allah." (Coran 9.34)

Conclusion : Le jour viendra où les Chiites diront à Allah : "Ô notre Seigneur! Voilà ceux qui nous ont égarés : donne-leur donc le double châtiment du feu." (Coran 7.38)

 

 


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